Développement d’outils de caractérisation

•   Expérience pompe optique – sonde THz  

Dans le cadre d’un projet financé par l’ANR (ANR PRCI « CELESTA », France-Taïwan, coll . National Tsing Hua University et NTHU, 2018-2022) nous développons un banc de spectroscopie THz de type pompe optique – sonde THz, sur la base d’une chaine laser amplifiée pompant un OPA et permettant d’obtenir un train d’impulsion laser femtoseconde (40 fs) et de longueur d’onde ajustable entre 190 nm et 20 µm.
Cet équipement, servira dans un premier temps à exciter optiquement des semi-conducteurs à large bande interdite en les pompant près de leur gap (UV), pour étudier la dynamique des porteurs photo-générés. Nous nous ciblons principalement trois matériaux : l’ITO et le GaN, utilisés pour la fabrication des cellules photovoltaïques, d’écrans multimédias, ou mêmes de composants THz, et le TiO2 qui nous permettra d’étudier la dynamique de création de porteurs libres sous éclairement UV et de comprendre les procédés mis en jeu dans la catalyse de l’eau.
 

• Développement d’une plateforme de caractérisation

Les ondes THz ne sont plus cantonnées aux seuls laboratoires et adressent aujourd’hui de plus en plus de domaines applicatifs. Ainsi, ce projet vise à structurer l’offre THz proposée par la plateforme de caractérisation fonctionnelle OPE)N(RA-FMNT, en modernisant les équipements THz et leur environnement expérimental. La plateforme sera « mise à disposition » des partenaires académiques et industriels de CROMA .
Les objectifs sont de gagner en efficacité (gain de temps sur la réalisation des mesures dites « classiques ») et d’initier/ pérenniser des collaborations académiques et industrielles.
Cette plateforme viendra au niveau national en complément de celles déjà opérationnelles sur Montpellier et Bordeaux.
Le développement de cette plateforme est subventionné par la région AURA via le financement du projet PLATERA.

• Caractérisation THz « précise » de matériaux

Par ailleurs, les activités de caractérisation THz appliquées à des matériaux ou dispositifs spécifiques, souvent en réponse à des demandes de collaboration, continueront à être menées, comme par exemple dans le cadre du contrat OTAN (coll. Ecole Polytechnique d’Alger) déjà en cours afin d’identifier de substances « sensibles » ou encore dans le cadre d’une collaboration avec le CEA-LETI et l’ONERA pour des études sur la diffusion qui débuteront à l’été 2019, dans le cadre d’un stage de master puis d’une thèse.